Dans le cadre du 80ème anniversaire de la Libération, le comité du Souvenir Français de Perpignan et la délégation générale pour les Pyrénées Orientales, présidés par le Général (2S) Gilles Glin, ont entrepris la géolocalisation des 330 tombes des morts pour la France des cimetières perpignanais (hors carré militaire national) et des 4 Justes qui y reposent avec l’application GéoMémoire du Souvenir Français.
Cela pour un triple objectif, le maintien d’une triple mémoire, et entrainant une triple mobilisation :
Un triple objectif :
- Donner à chaque combattant un destin historique et le sortir de l’anonymat.
- Inscrire la découverte des tombes de « Mort pour la France » dans la modernité technique, la visite se fait avec un téléphone ou une tablette.
- Fixer définitivement les tombes familiales des « Morts pour la France » dans les cimetières communaux.
Une triple mémoire :
Les tombes des « Morts pour la France » dans les cimetières communaux sont le croisement de trois mémoires :
- Familiale : chaque « Mort pour la France » illustre sa famille. Rares parmi les cinq millions de Français qui construisent leur généalogie sont ceux qui ne découvrent pas un parent « Mort pour la France ».
- Territoriale : les noms des « Morts pour la France » sont généralement inscrits sur le monument aux Morts de chaque commune ; leur tombe prolonge cette inscription.
- Nationale : les « Morts pour la France » sont les acteurs héroïques de notre histoire nationale.
Une triple mobilisation :
- Associative : ce sont le comité du Souvenir Français de Perpignan et la délégation départementale des Pyrénées Orientales qui ont lancé et qui coordonnent le projet.
- Intellectuelle : des chercheurs de la section Histoire et Arts Militaires (généalogistes comme Jérôme Parilla, historiens amateurs comme Henri Jonca, Raymond Perez et Jean Dauriach, étudiant comme Noah Amsellem) du Souvenir Français écrivent les « destins individuels » de chaque combattant.
- Communale : le projet est conduit avec l’engagement de la municipalité.
Chaque tombe sera géoréférencée et le profil du mort pour la France sera décrit sur l’application :
Afin d’effectuer ce travail de mémoire, nous avons recruté un jeune du Service Civique, Noah Amsellem, qui est parrainé par monsieur Norbert Zablith, membre du comité de Perpignan du Souvenir Français.
Dans notre département, seul le comité et la mairie de Canet en Roussillon avaient réalisé cette tâche en 2018, mais pour 3 tombes de « Morts pour la France » de la commune.