La ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Patricia Mirallès a effectué un déplacement officiel dans les Pyrénées-Orientales. Il s’organisait en deux temps, une réception du monde associatif de la mémoire combattante départementale, le 20 février, puis un temps de recueillement avec les familles au cimetière harki du camp Joffre de Rivesaltes, le 21 février.
Le général Gilles Glin représentait la délégation départementale du Souvenir Français pour les Pyrénées Orientales lors de la réception organisée à la préfecture à l’occasion du déplacement de la ministre.
En effet, Le Souvenir Français a signé au niveau national, une convention avec la Commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les Harkis, les autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et les membres de leurs familles (CNIH), ainsi qu’avec l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre (ONaCVG) afin de sauvegarder les tombes des Harkis inhumés en France.
Cette convention repose sur une idée simple : de nombreux Harkis seuls, sans famille, ont réussi à se réfugier en France dans les années 1962/1963. Abandonnés, ils décédèrent rapidement et leurs tombes furent elles aussi abandonnées. Le Souvenir Français, qui rend hommage à ceux qui ont bien servi la France, a décidé de rénover ces tombes.
Pour ce faire, il a désigné un chargé de mission, Michel Hadj, qui fut un directeur national du Souvenir Français. Ce dernier, de manière bénévole, visite les cimetières des villes dans lesquelles se sont implantées des communautés de Harkis, et élabore des projets de rénovation de ces tombes en déshérence. Le Souvenir Français gère ces rénovations qui sont financées par l’ONaCVG.
Dès à présent sont programmées les rénovations des tombes de Harkis :
- À Bias (Lot-et-Garonne)
- À Saint-Laurent-des-Arbres (Gard)
- À Mas-Thibert (Bouches-du-Rhône)
- À Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)
- À Courbiac (Lot-et-Garonne)
- À Saumur (Maine-et-Loire)
Lors de cette réception le général Gilles Glin a pu évoquer l’application locale de cette convention nationale avec Marie-Christine Verdier-Jouclas, directrice générale de l’Office national des combattants et des victimes de guerre et Renaud Schouver, son directeur départemental.
Fidèle à sa devise, « A nous le Souvenir, A eux l’immortalité », le Souvenir Français œuvre pour le travail de mémoire, familiale et collective, au bénéfice de ceux qui ont fait honneur à la France.
