Bien que la Sainte Geneviève de Paris soit fêtée le 3 janvier, date de sa mort et donc de sa naissance au ciel pour les catholiques, la Gendarmerie Nationale a choisi le 26 novembre pour fêter leur sainte patronne qui est aussi celle de la ville de Paris.
En effet, Sainte Geneviève est également la sainte patronne de la gendarmerie nationale française depuis le décret du 18 mai 1962, signé par le pape Jean XXIII.
Sainte-Geneviève est une figure historique qui dépasse le cadre religieux. Par son courage, son sens du devoir et sa capacité à rassembler les gens en temps de crise, elle reste un modèle intemporel pour les gendarmes et pour tous ceux qui agissent pour protéger les autres
Les gendarmes ont donc coutume de la célébrer le 26 novembre, en référence au « miracle des Ardents », qui renvoie à l’intoxication par le seigle qui sévit à Paris en 1130. En effet, cette épidémie avait pris fin après une procession des reliques de la sainte, renforçant la dévotion des Parisiens à son égard et donnant naissance à une tradition de grandes processions entre son église et la cathédrale Notre-Dame de Paris, vivaces et prisées par les élites politiques, professionnelles et religieuses.
Les gendarmes français célèbrent la sainte Geneviève en organisant une messe et un apéritif convivial auxquels préfets, élus et magistrats sont notamment conviés. En 2016, le général Richard Lizurey, alors directeur général de la Gendarmerie nationale, annonça l’octroi d’un jour de repos exceptionnel aux gendarmes à l’occasion de la Sainte-Geneviève !
Cette tradition a été respectée comme chaque année par la gendarmerie départementale et son nouveau chef, le colonel Lionel André, mais cela le vendredi 29 novembre à la Cathédrale de Perpignan. La messe fut dite en présence des élus et des autorités départementales par monseigneur Thierry Sherrer, évêque d’Elne-Perpignan.
On notait la présence de Thierry Bonnier, préfet, du sénateur Jean Sol, de la députée Michèle Martinez, de nombreux membres du conseil municipal de Perpignan, de Gilles Foxonet, maire de Baixas et des chefs des services départementaux, police, douane, justice, sapeurs-pompiers, etc.
Une forte délégation des services de sécurité espagnoles avait tenu à être présents auprès de leurs camarades gendarmes français : Gardia Civil, police royale, Mossos d’esquadra. Et les représentants de la Real Hermandad, associations des vétérans de la Guardia Civil et de l’armée royale espagnole.
Les présidents départementaux des associations des ordres nationaux, comme la Légion d’honneur avec son président le contrôleur général Jean Pierre Salle-Mazou, mémorielle comme le Souvenir Français avec son délégué général départemental, le général Gilles Glin, et patriotique comme les Amis de la Gendarmerie avec le général Christian Lagarde, étaient présents avec leurs porte-drapeaux.
Le Souvenir Français était représenté par Jacques Jourda, président du comité de Saint André, par Edouard Gebhart, vice-président du comité de Perpignan, Jacques Bonafos, vice-président du comité de Claira et le porte-drapeau du comité, par Guy Portes Porte-drapeau départemental, Jean Dauriach, membre de la SHAM.
Un apéritif était offert par la mairie de Perpignan au couvent des Minimes à l’issue de la cérémonie religieuse. Des allocutions mettant en valeur le travail quotidien de la gendarmerie furent prononcées par le colonel André et le préfet.
