Cérémonie de la journée nationale du souvenir des victimes
Le dimanche 28 avril 2024, avait lieu la cérémonie départementale de la journée nationale du souvenir des victimes et des Héros de la Déportation au pied du monument dédié du square Bir Hakeim, en présence des autorités préfectorales, des élus et des associations mémorielles. Peu de public assistait à cette cérémonie malgré le contexte actuelle de montée sensible de l’antisémitisme en France.
Or, la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportés, sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice. Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.
Autour du préfet, monsieur Thierry Bonnier, on notait la présence de mesdames les députées, Sandrine Dogor-Such, Michèle Martinez, et de monsieur Louis Aliot, maire de Perpignan.
Le délégué militaire départemental, le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy était accompagné du colonel Arnaud Goudard, commandant la gendarmerie départementale et du représentant du directeur départemental de la sécurité publique, monsieur Laurent Astruc.
Le général Gilles Glin, délégué général du Souvenir Français était accompagné du porte-drapeau départemental, monsieur Stéphane Artigues, du porte drapeau du comité de Perpignan, monsieur Bruno Bey, et du jeune porte drapeau Enzo Derigny, représentant la section Pierre Bayle. Du fait d’une convention avec l’association Yad Vashem, le Souvenir Français a en charge la sauvegarde mémorielle des tombes des Justes parmi les Nations qui reposent dans notre département. Ils furent 24 à avoir œuvré au péril de leur vie pour la protection des juifs dans les Pyrénées Orientales pendant l’occupation nazie de 1942 à 1944. Une dizaine repose en terre roussillonnaise.
Pendant la cérémonie un jeune cadet de la Défense a lu le message commun des associations de déportés : « Restons mobilisés contre la fanatisme, contre la résurgence des idéologies de haine et d’exclusion et unissons dans un même hommage tous ces êtres humains dont les vies furent broyées en raison de leur résistance, de leur croyance, de leur origine ou de leur orientation sexuelle… »
Les dépôts de gerbes s’enchainèrent, en commençant par les associations comme Zakhor pour la Mémoire, les Déportés et Internés Résistants et Patriotes, l’association des LGBT, etc., puis suivirent les élus, et enfin le Préfet.